Restauration collective : l’Essonne teste la collecte des biodéchets

Une nouvelle expérimentation de valorisation des biodéchets est sur le point de voir le jour dans l’Essonne. Portée par le Siredom, l’agence sud-francilienne pour l’énergie, les déchets et l’environnement, elle a pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire à travers la collecte et le traitement d’ordures issues de la restauration collective. Une quinzaine d’établissements d’Île-de-France participe à cette expérience.

Cinq collèges, cinq lycées et cinq écoles primaires de l’Essonne se lancent dans l’aventure du recyclage des biodéchets. Ces quinze établissements vont aménager prochainement des tables de tri dans leurs cuisines afin de séparer leurs déchets fermentescibles des ordures ménagères. Une fois dissociés, ces restes de repas seront collectés et acheminés vers des installations de valorisation pour être transformés en compost et biogaz. 150 tonnes de détritus par an devraient être traitées.

Initiée en 2014 par le Siredom, en partenariat avec la Région Île-de-France, le Conseil Départemental de l’Essonne et la Communauté d’Agglomération Grand Paris Sud, cette expérimentation vise la mise en place d’un « dispositif pertinent et concerté de valorisation des biodéchets« . Si les résultats s’avèrent concluants, il pourrait donc ensuite être étendu à d’autres établissements du territoire du syndicat.

La démarche fera ainsi l’objet d’un suivi et d’une analyse afin d’affiner et renforcer la soutenabilité du projet sur le long terme. Cette opération s’inscrit par ailleurs dans les objectifs définis par la Loi de transition énergétique, qui obligera, à compter du 1er janvier 2025, tout professionnel produisant ou détenant des déchets composés majoritairement de biodéchets à les trier et les valoriser.

En savoir plus : www.siredom.com/Expebiodechetsiredom