Les couches et lingettes face au défi du recyclage

Les couches, protections hygiéniques et lingettes sont encore majoritairement des produits à usage unique. Un peu partout en Europe, les lignes bougent pour les intégrer aux logiques d’économie circulaire… ou les interdire.

En Italie, les couches et serviettes hygiéniques représentent 900 000 tonnes de déchets par an. Elles pourront désormais être partiellement recyclées grâce au décret « End of Waste » (fin du gaspillage) que vient de signer le gouvernement.

Le groupe italien Fater SpA, affilié à Procter & Gamble et connu par ses marques leaders Pampers et Tampax, dispose déjà d’une usine équipée d’une technologie unique au monde permettant d’assainir et revaloriser les composants issus des couches et serviettes hygiéniques. À terme, il faudra parvenir à 90 centres de traitement pour couvrir l’ensemble de la population italienne.

Les lingettes sur la sellette

En France, c’est à la problématique des lingettes jetables que s’attaque le gouvernement. Selon Le Parisien, le futur projet de loi sur l’économie circulaire va instaurer une responsabilité élargie du producteur (REP) pour ces produits qui sont aussi populaires que polluants. L’objectif est d’inciter les producteurs à innover sur les composants et les procédés afin de favoriser le recyclage.

L’évolution pourrait être encore plus radicale en Angleterre, puisque le gouvernement envisage de complètement interdire les lingettes jetables. Le distributeur Holland & Barrett a d’ailleurs récemment annoncé qu’il arrêtait d’en commercialiser.